solo piranas
Jean Pierre et moi on descendait un rio en pirogue en Amazonie équatorienne , le guide shuar pagayait a l arriere . J ai demandé caiman aqui ? le guide a répondu no , Jean Pierre a demandé annaconda ? le guide a répondu no .... et il a souligné solo piranas .
l anecdote est parue lors d un concours sur le guide du routard , et accompagnée d un super dessin sur un book anniversaire qui m a été gracieusement envoyé ; c est cool non ? en fin de compte dans la barque la , c est nous !!
" Le guide devant nous taille a la machette et arrete de temps a autres pour nous expliquer les vertues de telle plante ou telle écorce et nous montrer telle colonie de fourmis et telle chenille urticante . Le museau immobile d un caiman stagne sur l eau jaune d une lagune en contre bas . Il pleut des cordes l apres midi et le tonnerre déchire l air dans des craquements effroyables ; l indigene shuar imperturbable taille des fléchettes dans du bambou pour une partie de sarbacane sur une banane piquée au sol sous la case . Nous dormons a l étage sous des moustiquaires . Le bus de Pupuyungo qui nous ramene a Puyo tombe en panne sur la piste , probleme d eau , le chauffeur s arrete au bord d une flaque pour remplir le radiateur . Tout le monde est descendu et rigole joyeusement . Retour a Banos le soir , c est samedi et il y a foule dans la ville . On va siroter des mojitos dans un bar au bord de la rue en écoutant de la bonne musique salsa équatorienne . Le dimanche il commence a pleuvoir et on prévoit de passer quelques messages internet et acheter des petits objets en tagua . La noix d un palmier sculptée d un blanc brillant qu on surnomme l ivoire végétal . "