stone town
L archipel de Zanzibar est situé au large de Dar es Salaam en Tanzanie . Il y a bien longtemps que je voulais y mettre les pieds et y arriver par bateau c était bien l idéal , non ? . Je n ai pas eu le temps d aller crapahuter dans les grandes réserves africaines , ceci sera une autre histoire . De Dar j ai booké un ticket de ferry pour me rendre a Stone town ; une ancienne cité fortifiée aux ruelles étroites et parfumées de senteurs d épices . Une grande remontée dans le temps et une découverte fascinante et joyeuse .
" Il y a beaucoup de petits restos , bars a touristes , échoppes de souvenirs , des jardins s étalent au bord de mer . Retour a l hotel , sieste , diner au green garden juste en face sur la petite place , plat de riz , légumes et poulet , jus d ananas et thé . Debout neuf heures , j en reviens pas , c est vrai j ai fermé le volet et dormi comme un loir . Je prends un petit dej et retourne me perdre dans les ruelles . Je trouve quelques cartes postales et timbres et m installe en terrasse d un troquet au dessus de la poste locale , envoi d un coucou zanzibarite . Plus tard dans l apres midi je rencontre un petit bonhomme typé somalien qui titube un peu dans ses tongs usées , il fait de la pub pour une pizzéria en distribuant des affichettes . Je le branche sur la maison de Livingstone qui se trouve dans un autre quartier mais hors de la vieille ville . Basher il s appelle , il me montre en écrivant avec le doigt par terre . Et nous voila partis au travers des rues commerçantes et des immeubles ternes ou le linge pend aux fenetres jusque la fameuse baraque . Maison construite par la grace du Sultan vers 1750 pour acceuillir les missionnaires et les explorateurs qui arrivaient ici pour préparer leurs expéditions a la recherche des sources du Nil et a la découverte de l Afrique sauvage et inconnue . Il y a une plaque commémorative sur le mur a l entrée , le bas et le premier étage sont occupés par je ne sais quel organisme et le deuxieme est ouvert aux fantomes . Il ouvre les portes et les volets des pieces vides et poussiéreuses et j entre dans l histoire . Stanley , Burton , ont foulé de leurs pieds ce meme endroit . Les fenetres donnent la vue sur d anciens dhows échoués dans la vase dans la baie en face . Je prends en photo mon living stone man a moi qui s encadre en riant dans la fenetre . J ai réellement apprécié ce moment sublime . Notre rencontre se solde par une poignée de main ferme et des sourires , je n oublie pas . Jeudi vers neuf heures , je tente vaguement de prendre le dala dala sur une place sous un grand figuier avant de me rabattre assez vite sur un taxi pour aller a Bwejuu dans le Sud Est de l ile . Ce qui a l avantage de négocier les arrets photo éventuels ."